dimanche 7 novembre 2010

L'étendoir à linge

Des fois la maîtresse fait un truc qu'elle appelle une machine. Elle met du linge (les humains vouent un véritable culte au tissu. Bon, il faut reconnaître que certains sont effectivement très agréables ; ils prennent vite la chaleur du corps et ça fait des nids super douillet pour roupiller. J'aime bien, mais ce n'est rien par rapport à ce que les humains eux les aime, les tissus. J'avais déjà remarqué cette passion chez ma première maîtresse : ils aiment tellement ça qu'ils s'en mettent sur le corps, mais ils en mettent aussi partout, où ils vivent : aux fenêtres, sur les "lits", ces paniers dans lesquels ils préfèrent dormir, sur les fauteuils, sur le sol... Curieux, comme passion) dans la grosse boite blanche dont je n'ai pas trop le droit de m'approcher, rajoute un truc qui pue la fleur trop fort dedans, ferme le tout, et après la boite se met à faire des bruits super inquiétants, jusqu'au paroxysme de sa colère, où la boite en métal émaillé se met à hurler et à tempêter en vibrant très très fort, si fort qu'en général je vais me planquer dans la chambre, derrière le lit, le plus loin possible...

Et puis quand la boite s'arrête, la maîtresse sort alors un de mes jeux préférés, un truc tout bizarre fait avec des tas de tiges en métal collées parallèlement les une aux autres, sur lesquelles elle ordonne son linge.

C'est alors le moment pour moi de sortir de ma cachette pour faire un peu d'escalade...


Une fois que je suis tout en haut, je joue les équilibristes ; c'est là où on se rend compte à quel point Dieu nous a super bien conçus, nous autres chats, parce que nos coussinets nous permettent de bien rester accrocher à ces fils pour chahuter à loisir les linge bien ordonner...

J'adore voir les chaussettes tomber par terre. De toutes façons, elles n'ont rien à faire là : c'est mon jeu à moi, après tout...



Bon et la maîtresse passe régulièrement pour les remettre, ce qui fait de l'étendoir à linge une source de plaisir toujours renouvelée, bien appréciable, dans une vie de chat d'appartement...

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